Alain Paul BETTINGER

Papa

Tu es né le 27 janvier 1944 à Thonon-les-Bains, puis à la fin de la guerre, ta famille s’est installée à Nilvange.

A l’âge de 16 ans, tu es embauché chez Cochery à Uckange, où tu rencontreras, Françoise, ta future épouse et avec qui tu te marieras le 25 juin 1970 et avec qui tu auras 2 garçons, Laurent et Mathieu.

Tu finiras sa carrière en tant qu’employé de Mairie à Serémange et prendra ta retraite en 2004.

Papa, tu étais le Chef de famille. Celui qui était toujours de bons conseils. Tu avais les mots justes quand il fallait rassurer, consoler ou raisonner. Tu savais te faire entendre, quand tu n’étais pas d’accord avec nous. Mais comme, il faut bien l’admettre, tu avais toujours raison, on en tenait compte. Tu étais le grand-père qui était fier de ses petits-enfants, Manon, Emily et Lucas et pour lesquels tu étais toujours bienveillant, toujours à l’écoute pour les encourager dans leurs projets et les soutenir.

Ta première passion, c’était ta famille que tu aimais réunir autour de ta table. On voyait tes yeux briller lorsque tu étais entouré des personnes qui t’étaient chères. Ça te faisait plaisir et ça se voyait. C’était aussi l’occasion pour mettre de l’ambiance avec de bonnes blagues ou alors, tu te mettais à chanter en italien (ta langue maternelle). Et si en plus, la cuisine était bonne, tu étais le plus heureux des hommes !!! Avec toi, pas besoin d’en faire des tonnes : du saucisson, quelques olives et une petite coupette, ça suffisait pour partager et passer un bon moment.

Avec toi, on pouvait parler de tout. Politique, musique, cinéma, les voitures, tu t’intéressais à tout, mais ta passion, c’était le sport. Tous les sports et en particulier le football avec ton club de cœur, le FC Metz. Tu aimais nous raconter que le Président du FC Metz t’avait fait un signe de la main en te doublant sur la route, en revenant d’un match face à Reims en 1968. Tu te souvenais de tous les joueurs et de tous les matchs que tu avais vus.

Tombé malade en 2012, tu as été un exemple de courage pour ton entourage. Tu n’étais pas du genre à te plaindre. Tu faisais avec, même si certaines périodes ont été très éprouvantes. En septembre 2023, tu as eu la douleur de perdre brutalement notre Maman. Malgré ton chagrin, tu as trouvé la force de continuer à se battre jusqu’à ce que la maladie ne prenne le dessus lors de cette maudite Finale du 01/12/2025.

Papa, ton départ laisse un grand vide au sein de notre famille. On ne sait pas comment on va faire sans toi. Alors, quand le doute s’installera ou quand on aura besoin d’un conseil, on continuera à faire comme on l’a toujours fait : on te demandera ce que tu en penses. Parce qu’au fond de nous, on sait que tu seras toujours là.

A bientôt papa. Embrasse bien Maman de notre part.

On t’aime très fort.



La famille tenait à remercier le personnel du service Pneumologie de l’Hôpital Mercy, ainsi que le personnel d’Alys et tout particulièrement Lyliane et Laurent qu’il estimait beaucoup et qui l’auront accompagné jusqu’à son dernier jour.

Bon voyage
Vous pouvez partir tranquille
vous avez été bon sur cette terre